Kim Jong-Zy looking at things

Jeudi 2 février 2012, le président Nicolas Sarkozy a visité un chantier de logements en construction, car même si tout le monde n’en est pas convaincu, il revendique à présent le logement comme une de ses priorités. Puisque personne ne travaillait ce jour-là (du fait du froid et parce que le chantier ne fait que commencer), les ouvriers du bâtiment avaient été remplacés par des acteurs. Très pros, ces derniers n’ont pas profité de la rencontre pour organiser une manifestation d’intermittents du spectacle en colère. Ce n’est donc que le lendemain, à la radio, que le président a appris qu’on l’avait baladé en hélicoptère pour aller serrer la main à des ouvriers factices.

L’illustration n’a pas de valeur contractuelle, mais l’anecdote est authentique.
Jusqu’à présent, les figurants des déplacements étaient non des acteurs mais des sympathisants UMP. N’en trouve-t-on donc plus aucun ?
Comme bien des monarques avant lui, l’homme du travailler-plus-pour-gagner-plus est devenu le châtelain du tout-va-très-bien-madame-la-marquise, à qui l’on craint de laisser voir que le monde n’obéit pas à ses caprices immédiats ou même, qu’il y a le feu aux écuries.

Reconstitution

Tombant sur DSK en tenue d’Adam, Nafissatou Diallo quitte la chambre sans se hâter, en fixant le directeur du FMI dans les yeux puis en portant ostensiblement le regard sur son zizi. On sait qu’elle a réussi à faire tous ces mouvements car elle s’est plainte de torticolis par la suite.
DSK y a vu une proposition de relation sexuelle non-tarifée : afin d’oublier sa dure vie de femme d’étage, Mlle Diallo avait toujours rêvé d’exécuter une fellation sur un homme certes âgé et ventripotent, mais au charme troublant. Tout cela, DSK l’a lu dans ses yeux.

Pendant ce temps-là, le chef de la sécurité et un mystérieux homme d’affaire français qui a sans doute voté UMP aux présidentielles (comme 55% des français) exécutaient une « glory dance » dans le couloir. Il est possible qu’ils aient eu un blackberry dans la poche, qui le cas échéant serait sans doute celui de l’ex futur président de la république française, qui se plaignait justement le matin de ne pas le retrouver, avant de dire « ah ben non je suis bête, je l’ai pas perdu puisque je vous appelle avec ! ». Mais ensuite il a vraiment disparu.
Ce complot est-il une conspiration ou ne s’agit-il que d’une suite de coïncidences suspectes ? Bien malin qui le dira.

Mais où est Charlie ?

Mais où est la rédaction de Charlie Hebdo ? À Libé, où ils se sont lâchement enfuis pour ne pas avoir à serrer la main de Claude Guéant, venu constater les dégâts de l’incendie.

La piste islamiste est donnée gagnante de tous les médias et de tous les commentateurs. De leur côté, les complotistes se demandent si ça ne pourrait pas être un coup d’une droite extrême, dans le but de faire porter le chapeau aux barbus. Mais en dehors de nous, personne n’ose évoquer la piste de l’arnaque à l’assurance : c’est donc la bonne !

Énarchie vaincra !

Le fauve est lâché !
Déçus par la disparition de leur poulain pré-élu DSK, les guignols de Canal+ cessent de faire produire des sons ridicules à la marionnette de François Hollande et cognent à présent sur Martine Aubry.

Plus fort encore, le journal culturel Technikart tente de convaincre son public de jeunes vieux que le mollusque corrézien est « Le candidat le plus barré du PS ».
Cette stratégie par le punk ne peut fonctionner que si le candidat y met un peu du sien, parce que pour l’instant, on ne sent pas le Jean-Louis Costes, le Didier Super ou le Philippe Katerine qui est en lui. Ni même le Michaël Youn. Ni même le Laurent Gerra.

Canal+ et Technikart misent-ils sur un homme nouveau ou sont-ils les laquais de l’oligarchie financière victimes des mauvaises habitudes du monde politico-médiatique qui tente de nous imposer un énième énarque comme chef des amuseurs publics armées ? Nous finirons par le savoir car a priori, le « candidat le plus barré du PS » remportera la primaire de son parti, conformément à ce qu’exigent qu’ont prévu les instituts de sondage.

Du local au global

Elle n’avait pas besoin d’un nouveau fer à repasser, mais son précédent a un problème de bouchon cassé, ce qui est sans aucune conséquence mais qui n’est pas agréable, car parfois, ça coule un peu.
Alors à ce prix-là, elle n’a pas résisté.

Bientôt, le supermarché qui l’emploie et où elle a acheté ce fer à repasser va la licencier, mais elle ne le sait pas encore. Les caissières vont être remplacées par des vigiles sans papiers payés sous le smic et employés par un sous-traitant crapuleux. Leur tâche sera de surveiller que les gens ne trichent pas à leur passage aux caisses automatiques.