Affaire DSK : les preuves d’un coup monté

Les preuves d’un coup monté manquent, mais nous sommes en mesure de vous fournir la seule et unique hypothèse plausible.

Le 14 mai 2011, Dominique Strauss-Kahn prenait tranquillement sa douche en s’apprêtant à embarquer en avion. Au même moment, de l’autre côté du mur, des barbouzes ajoutaient au circuit d’eau une puissante dose de testostérone – l’hormone de la séduction, de la libido et de la violence. La mesure ajoutée à l’eau de la douche de Dominique Strauss-Kahn est, selon notre estimation, huit fois supérieure à celle qu’on donne à un étalon rétif à la saillie et trois fois supérieure à celle que prend un cycliste qui s’apprête à grimper le mont Ventoux. Une dose dangereuse, comme n’importe quel journaliste sportif s’étant retrouvé coincé dans la caravane d’un grimpeur « chargé » pourra en attester.

La testostérone n’agit pas très vite par contact avec la peau, mais voilà, qui dit douche dit vapeur. Et Dominique Strauss-Kahn est connu pour aimer prendre sa douche bien chaude et avec beaucoup de vapeur. Consommé en inhalation, le produit monte au cerveau de manière presque instantanée et peut donc commencer à faire effet.
Pendant ce temps, dans le couloir, un barbouze ouvrait la porte de la suite et retirait le panneau « do not disturb » de la poignée, laissant accroire que le client avait fait son « check-out ».

Linda (ce n’est pas son nom mais nous la nommerons ainsi), la plus séduisante employée de l’hôtel, est pressée de finir son travail car elle doit aller chercher son enfant, laissé en nourrice chez une voisine dans le taudis crasseux de Harlem où elle vit et où elle suit un cours par correspondance pour devenir avocate. Les barbouzes qui ont organisé le complot le savent parfaitement. Lorsqu’elle voit la porte de la suite ouverte, la jeune femme se dit : « chic ! je vais pouvoir finir ma journée un quart d’heure plus tôt ». Mais les choses ne tourneront pas de cette manière, comme on sait.
Surpris en plein rut par l’irruption d’une femme qui, si elle n’avait pas été si sérieuse, aurait été playmate, le directeur du fond monétaire international ressent une violente pulsion de reproduction et n’est plus lui-même. Heureusement, la fureur aveugle de l’ex-futur président français est à ce point incontrôlable que la jeune femme parvient à s’enfuir au prix de quelques bleus superficiels et d’une bonne frayeur.

Une fois qu’il a eu repris ses esprits, Dominique se sent triste et vieux, il pense à sa femme, Anne, à qui il avait promis,… il pense à Pierre Moscovici, à Jean-Christophe Cambadélis et à tous les strauss-kahniens qui lui faisaient confiance,…. Il pense à l’euro, il pense au dollar, il pense à la Grèce. Un barbouze en profite pour lui subtiliser son blackberry afin qu’il paraisse s’être enfui précipitamment. C’est la boulette qui remet en cause toute cette opération parfaitement huilée : DSK, qui a fait savoir à l’hôtel qu’il était prêt à prendre l’avion et qu’il ne trouvait plus son téléphone, est arrêté à New York. Le plan initial était qu’il ne soit recherché qu’une fois après avoir embarqué, et qu’il soit donc victime d’un mandat d’arrêt international qui l’aurait empêché de retourner aux États-Unis et aurait définitivement interrompu sa carrière de fonctionnaire international.

À qui profite le crime ? À tout le monde dans son camp et à la plupart de ses adversaires du monde de la politique ou de la finance.  Tout est donc possible, mais le plus probable est un scénario manière « crime de l’orient express ».