Jean Sarkozy, l’interview du second mandat présidentiel

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Jean Sarkozy entame cette année son second mandat de président de tous les français. Excellente occasion pour l’interviewer. Il nous a convoqué pour le faire.

Blogueur Influent : Jean Sarkozy, comment faites-vous pour être aussi actif ? Vous semblez avoir une endurance hors du commun.
Jean Sarkozy : Je vous remercie d’évoquer ce sujet. Tous les matins, en effet, je bois de l’Actix®. Plusieurs professionnels de santé pensent qu’Actix® aide à renforcer mes défenses naturelles à l’approche de l’hiver, et en plus, c’est drôlement bon ! (rires)

B.I. : …mais ce n’est pas tout, n’est-ce pas ? Il y a aussi…
J.S. : ah oui, chaque matin je bois un comprimé effervescent de Vitamix®, qui contient des vitamines, du calcium et un peu de méthylphénidate, ce qui me rend dynamique tout en m’aidant à rester bien concentré. Au cours de la journée, en cas de petite faim, je mange une barre de céréales Miahm®, et ça repart. Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé. À la fin de la journée, je reste frais et dispos grâce à mon déodorant crème Puddy®.

B.I. : C’est très intéressant. Avant de parler de politique intérieure et notamment de la flambée de violence dans certaines régions, j’aimerais revenir sur votre parcours. Avez-vous connu des difficultés lors de vos débuts en politique ?
J.S. : Bien entendu. C’est un handicap, vous savez, d’être le fils d’un président. D’avoir à rendre des comptes sur son origine, son faciès, son patronyme, d’être « différent ». J’en ai bavé, mais j’ai surmonté les épreuves et aujourd’hui, ceux qui ne m’aimaient pas, ceux qui accusaient les bons journalistes comme vous d’être des lèche-bottes, eh bien ils sont occupés à subir des contrôles fiscaux ou ils se trouvent en prison, enfin on ne les entend plus trop ! (rires)

B.I. : Votre parcours est un peu un conte de fées. Votre marque de fabrique, c’est l’abandon de la langue de bois, vous appelez un chat un chat et vous ne vous sentez pas timide face aux concepts passéistes tels que la liberté d’expression et la lutte contre l’exploitation…
J.S. : Effectivement, j’ai voulu pousser encore plus loin que mon père le principe de la « droite décomplexée ». Les principes, c’est bien beau, mais jusqu’ici les droits de l’homme n’ont pas été introduits en bourse, que je sache ! (rires)

B.I. : C’est pour ça que vous avez trahi votre père ?
J.S. : Sur le coup, j’ai pensé que le trahir était le plus bel hommage que je pouvais rendre à sa carrière, puisqu’il avait lui-même trahi tous ses aînés. Mais soyons honnêtes : au fond je l’ai toujours vu comme un loser. Quand il me présentait son François Fillon ou son Patrick Devedjian, au secours ! Des types lugubres, à l’esprit tout petit, boulot-dodo, tout ça… Moi à l’époque je rêvais d’être Berlusconi, d’être Poutine, d’être Patrick Balkany… Vous voyez ?

B.I. : À propos du clan Balkany, certains prétendent que vous ne contrôlez plus le comté de Lépade, dont vous aviez été un des administrateurs au tout début de votre carrière…
J.S. : Disons qu’il y a eu des malentendus, mais ceux-ci sont réglés depuis les fiançailles — que je vous annonce — de mon fils Pitt avec Hildeberte de Balkany y Ceccaldi. La monnaie qui a cours sur ce territoire est à nouveau le Bocsa, on y révère mon drapeau et mon autorité est entière dans les villes de Neuilly, de Puteaux, de Courbevoie, de Suresnes, de Nanterre, de la Garenne et de Levallois.

B.I. : Nous voilà rassurés. Mais qu’en est-il de la situation en Seine-Saint-Denis ?
J.S. : Elle est presque sous contrôle. Lorsque les partisans du Squale et de son posse ont lancé des roquettes contre mes hélicoptères,  ils ont franchi une ligne de trop, j’ai décidé qu’il fallait prendre les choses en main d’une manière un peu virile. À cette heure, Squale et ses petits copains se réchauffent au napalm. Leurs revendications étaient complètement déraisonnables et je suis à nouveau maître de l’approvisionnement de Paris en coco.

B.I. : Mais Squale est votre frère cadet et…
J.S. : Merci, ce sera tout pour aujourd’hui, je dois aller chasser en forêt de Saint-Germain. On va vous raccompagner.